vendredi 3 février 2006

Farniente



... Mais quand on dit: rien. C'est ce à quoi nous nous sommes consacrés hier et aujourd'hui, sur une île qui a déjà été paradisiaque, aujourd'hui saccagée par les promoteurs immobiliers et le tourisme. C'est là notre grande contradiction: nous sommes des milliers à chercher LE coin inviolé, et quand nous le trouvons nous nous empressons de le dire à nos amis. 

Résultat: le béton pousse plus vite que les bananiers. Enfin. Heureusement, il reste encore ici quelques petits bouts de plage qui ont échappé à la fureur des bulldozers. Nous avons loué une hutte de paille au bord de la mer, confort plus que rudimentaire mais panorama carte postale. Le soleil se couche droit devant nous sur la mer d'Andaman, nous nous bourrons de poisson grillé et de flied lice (riz frit, en thaï).

Nous sommes parvenus ici hier à 7h du matin, fanés comme de vieilles laitues, après deux heures d'avion, quatre heures et demie en bus de nuit et une heure et quart de bateau. Ça fait que je ne me sens pas trop coupable de faire l'algue sur la plage. Seulement, il faudra dire au roi que son eau est bien trop chaude et bien trop salée. Ah, ces Thaïlandais, ils ne savent pas y faire. Il y a comme ça quelques petites choses que je veux lui dire, à Bhumibol.

Mais non, je blague.

Je vous laisse là-dessus, mon amoureux m'attend pour aller manger. Il est cuit comme une brique et moi aussi. Nous allons consacrer nos dernières énergies à parfaire ce bronzage, ce qui fait que je n'aurai probablement pas le temps de vous écrire de nouveau (d'autant moins que les nouvelles ici, franchement, y en a pas tellement...).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire