mardi 31 mars 2009

C'est ça qui est ça

Bon.

J'ai enfin bouclé ma valise. Lu toutes les mises en garde des guides de voyage et du ministère des Affaires étrangères, que je me suis empressée d'oublier parce que sinon on n'irait jamais nulle part. Fait mes dernières recommandations à mon fils. Décidé de ne pas emporter mon Mac (on a beau oublier les mises en garde du ministère des Affaires étrangères, quand même, j'aime mieux qu'il reste ici en sécurité, quitte à écrire ce blogue sans accents).

Je suis remarquablement détendue, et j'en remercie la Société des alcools du Québec, qui vend à petit prix des vins blancs aptes à déglacer une casserole de veau à l'orange et au paprika hongrois tout en procurant à la cuisinière l'agréable sentiment du devoir accompli. Je vous donnerai la recette un jour (du veau, pas du devoir accompli).

Il me reste bien sûr quelques questions de fond à régler, comme justement le fond de ce blogue: noir ou pas? Je vous laisse juges. De toute façon, comme je me connais, je pourrais bien en cours de route abandonner cette lubie pour revenir au bon vieux courriel.

Nous verrons bien.

Hasta la vista, y muchos besos a todos.

lundi 30 mars 2009

Plus que deux jours

Deux jours. C'est le temps qu'il me reste pour faire tout ce qu'il me reste à faire avant de partir pour le Guatemala: les dernières courses chez Jean Foutu; le ménage de ma chambre, que l'on dirait sinistrée par la petite soeur de Katrina parce que le contenu potentiel de ma valise s'y trouve répandu ; vider le frigo avant qu'il ne devienne un sujet d'expérimentations bactériologiques pour l'institut Armand-Frappier; essayer de croiser mon fils, qui, aux dernières nouvelles, habite toujours avec moi; payer les factures qui traînent; enfin, ce genre de choses. Plus: trouver quelques cadeaux pour la famille qui m'hébergera à Antigua, apprivoiser ce blogue, décider si j'emporte mon Mac ou non.
Et, évidemment, faire ma valise, sujet de toutes les angoisses, de tous les dilemmes existentiels, de toutes les hésitations. Bon, d'accord, j'exagère, mais pas tant que ça.
Quand je pense que je pourrais rester bien tranquille chez moi à regarder Virginie en mangeant de la lasagne Choix du Président...
Et pourquoi le Guatemala, d'abord?
Ah. Vous posez trop de questions. Est-ce que je sais? C'est ailleurs. Il y a des volcans. Et on y parle espagnol.
Voilà.