samedi 10 décembre 2011

Des lutins à Saint-Élie?

Hier soir, aller-retour à Saint-Élie-de-Caxton, le village que Fred Pellerin a fait connaître dans le monde entier (enfin, presque), pour une activité appelée la «Féerie de Noël».

La route était affreuse. Il tombait une sorte de crachat (non, pas du crachin, j'ai bien dit «crachat») à mi-chemin entre la neige fondante et l'eau «gelante», le ciel était opaque et gris comme du mastic, il n'était pas quatre heures et il faisait déjà nuit. Mon jeune collègue photographe et moi nous demandions bien ce que nous allions pouvoir trouver de féerique dans une pareille bouillasse.
On a beau accrocher partout des milliers de petites ampoules multicolores, il y a des limites à la magie...

Je ne vous dirai pas tout, mais je commence à croire que Fred, qui passe son temps à parler des lutins qui habitent le village, dit vrai. D'abord, j'ai été démasquée: on savait que j'étais journaliste et l'on m'attendait, moi qui ne m'étais pas annoncée, hormis une réservation faite in extremis.
Bizarrement (et à notre grande déception), nous avons fait la balade seuls, Édouard et moi, dans cette espèce de chariot tiré par tracteur, alors que le tour précédent était complet: trois chariots pleins de monde. Ils ont voulu nous isoler ou quoi?
Pour nous rassurer, on nous a annoncé que, au souper qui suit la visite, nous ne serions pas seuls: il y aurait tout un autocar de gens venus de... Sherbrooke!
J'ai avalé de travers: compte tenu de la réaction courroucée des responsables de l'Orford Express à mon article sur ce train touristique, je ne suis plus certaine de pouvoir mettre les pieds en Estrie sans garde du corps. V'là qu'ils viennent me chercher! Au secours!

Bon, en fin de compte je me suis inquiétée pour rien; comme vous voyez, nous avons survécu, et fort bien. Je vous réserve la suite et les détails, à lire samedi prochain dans votre journal préféré...


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