mardi 4 octobre 2011

C'est reparti!

Voilà, je repars, cette fois à titre de vraie de vraie journaliste, affectée pour trois mois au cahier Vacances/Voyage de votre quotidien préféré.

(YAYY!!!)

Je passerai d'abord une semaine en Bavière. J'ai écrit hier que j'y serais  en plein Oktoberfest. Erreur. Comme son nom l'indique, la fête a lieu en septembre (et la fameuse exactitude germanique, alors?) et se termine le premier week-end d'octobre. Tant mieux, je sens que j'en aurais bavé (d'où le nom de Bavière, sans doute). C'est un voyage dit «de presse», nous serons donc quatre journalistes gâtées-pourries à nous faire promener par monts et châteaux. Thèmes du circuit: Route romantique et Route des Alpes. M'en vais me prendre pour Sissi dans des châteaux de contes de fées (je sais, elle était  autrichienne, et alors?), manger de la choucroute et admirer les vaches à clochette dans les montagnes.

Après, train de nuit Munich-Paris, puis direction Nîmes, Arles, Marseille, avec arrêt dans une manade (l'équivalent camarguais d'un ranch, si vous voulez), où j'apprendrai à soigner un cheval, à le seller et à le monter convenablement.

À moi la bouillabaisse, les marais salants et les arènes romaines! Je me demande si je pourrai visiter Tarascon, ville du valeureux Tartarin. J'aurais aimé aller à Aubagne, en hommage à Pagnol. Mais on ne peut pas tout faire...

La logistique «valise», en l'occurrence, s'avère particulièrement délicate. Songez un peu: restaurants chics et temps de chien en Bavière (on prévoit 9° et de la pluie pour la majeure partie de la semaine), puis chaleur, promenades urbaines et équitation dans le Midi (il fait 29° à Arles). La quadrature du cercle, à côté de ça, me paraît bien banale.

Enfin. L'éventuel contenu de mon bagage est empilé là, à côté de la valise béante (noire) dans laquelle, évidemment, un chat (blanc) n'a pas manqué de se coucher, façon poule couveuse.

J'ai inventorié quinze fois ma garde-robe et mes tiroirs aujourd'hui, rien ne va. Ça va encore finir par un jean ou deux, des tas de trucs superflus, trop de chaussures et pas assez de place pour rapporter tout ce que je verrai de beau là-bas. Je vais pourtant finir par me dompter?

Eh. On ne sait jamais.

Je vous mettrai des photos (pas de ma valise, voyons!). Là, Tatie se couche, elle est morte.

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