jeudi 7 avril 2011

Medellín

Nous sommes arrivés à Medellín hier soir, après un vol éclair d'une petite heure. Il a ensuite fallu une heure en taxi collectif pour couvrir les 35 km qui séparent l'aéroport du centre-ville. Le chauffeur conduisait à tombeau ouvert, zigzaguant entre les autobus, les motos, les autres taxis, dans une route tout en courbes mouillée par une pluie récente.
Il faut avoir les nerfs solides. Je lui ai dit en rigolant que quelqu'un qui conduirait comme ça au Canada finirait direct en prison. Ça l'a fait rire.
Medellín ne compte que 2,3 millions d'habitants, mais j'ai rarement vu une ville aussi dense, aussi frénétique, aussi bruyante. Même Mexico me paraît bien sage en comparaison.
La ville elle-même est sans charme, privée de tout immeuble historique au profit de l'arquitectura racional. Dans un pays où rien ne semble rationnel, disons que le pari était perdu d'avance.
Une foule normale

Atelier de réparation de vélos en pleine rue

Émules de Botero

Écolières au centre culturel Uribe Uribe



Centre commercial


Marchand de cuivre et de laiton

Bar typique

Medellín est nichée dans une vallée et ceinturée de hautes montagnes que les maisons de brique rouge assiègent peu à peu. Nous avons voulu aujourd'hui prendre ce qu'on appelle le metro cable (en fait, un simple téléphérique) qui mène jusqu'à un faubourg perché là-haut, mais il était fermé pour entretien (ce qui, tout compte fait, est tout de même rassurant). Nous en avons été quittes pour visiter ce qui tient lieu de centre-ville. Une vraie fourmilière. Il y a partout sur les trottoirs des vendeurs ambulants qui offrent des lacets, des cintres, de la soie dentaire... On se demande comment ils peuvent gagner leur vie. Il faut croire qu'ils y parviennent, mais on voit bien que rien n'est facile. Il y a beaucoup de gens très abîmés par la vie, la drogue, l'alcool ou les trois. Ça crève le coeur.
Les gens semblent s'être donné le mot pour rivaliser d'amabilités avec les touristes (étonnamment nombreux), nous sommes sans cesse étonnés de leur courtoisie.

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