samedi 23 avril 2011

San Gil et Barichara

Le marché de San Gil
Nous sommes arrivés hier à San Gil, une petite ville coloniale très vivante, très sympathique, au terme d`un voyage qui tient presque de l'épopée. Le car de nuit que nous avions pris à Valledupar a été arrêté en rase campagne par  des soldats en armes qui ont fait sortir tout le monde, ont aligné les hommes contre l'autocar pour les fouiller comme des bandits et ont inspecté l'intérieur du bus sans qu'il y ait moyen de savoir ce qu'ils cherchaient.
Arrivés à Bucaramanga, autre surprise: le terminus était fermé pour cause de jeudi saint. Donc, pas de bus pour San Gil! Mais ce n'est pas un petit contretemps de rien du tout qui allait nous arrêter. Nous avons pris un taxi vers le centre-ville en nous disant qu'il y aurait sans doute des taxis collectifs quelque part. Comme de juste, nous avons pu nous entasser à 20 dans un minibus, qui a parcouru une route sinueuse à souhait dans un fantastique paysage de montagnes coiffées de nuages, parsemées d'haciendas au toit de tuiles rouges.

Il y a en ce moment à San Gil un festival de musique. Tout à l'heure, nous sommes entrés par hasard dans le centre d'histoire de la ville (une magnifique hacienda toute fraîche aux épais murs chaulés où l'on verrait bien Zorro faire la cour à sa douce). Un petit orchestre y était en répétition en prévision du concert de ce soir. Nous avons appris que c'est l'un des meilleurs groupes de musique colombienne au pays. Nous avons donc eu droit à un petit concert privé, c'était charmant.
Nous arrivions tout juste de Barichara, à quelques kilomètres de San Gil, un adorable village colonial dont voici quelques images.





Clocher à Barichara.

Ouvrier au travail dans le cimetière de Barichara.
Même mort, un Colombien ne se sépare jamais de son chapeau.





Voilà. Demain, départ pour Tunja et Villa de Leyva, deux villes coloniales juchées dans les montagnes.

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