mardi 11 mars 2008

La fête à la grenouille

Mes amis, il pleut, il pleut, il pleut. Jamais vu autant d'eau. En plus, nous sommes en basse saison, tout est fermé, à se demander pourquoi on m'a envoyée ici. Je ne formulerai pas d'hypothèses qui risqueraient de plonger dans la perplexité ceux qui ne connaissent pas mon adorable patronne, mais les autres comprendront.

Je suis certaine que la Hollande est un pays adorable. J'aimerais seulement voir tout ça pendant une saison normale, c'est-â-dire quand il y a des feuilles aux arbres, des fleurs, des gens, chépas, mais de la VIE.

Enfin.

J'ai l'air de me plaindre, comme ça, mais ne vous y trompez pas, je n'en ai pas l'air: c'est exactement ce que je fais. 

Ce soir, pour apprécier pleinement la gastronomie hollandaise, nous sommes allés manger dans un restaurant chinois. C'était délicieux. J'ai pris un filet d'agneau sauce soya, Ivanoh a choisi un sauté poulet-crevettes. 

Pour tout vous dire, le mot gastronomie n'existe probablement pas en néerlandais.

Amsterdam est une ville magnifique, la campagne est tout à fait adorable le temps qu'elle dure (on n'est pas sitôt sorti d'un hameau qu'on entre dans un autre, ça n'arrête jamais) et les gens, ben les gens, malgré toute l'eau qu'il tombe, ils pédalent stoïquement, tête et mains nues, sur leurs bonnes grosses bicyclettes à une vitesse, les mains soudées au guidon, un enfant ou deux juchés sur le porte-bagage oui le guidon. C'est quand même étonnant que le vélomoteur et le scooter n'aient pas supplanté le vélo. 

Nous logeons ce soir dans un gîte tenu par une Française charmante, tout est impeccable. Si seulement il peut arrêter de pleuvoir (et, partant, mon photographe de râler), mon bonheur commencera à poindre.

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