vendredi 7 mars 2008

Lili-Mai

Une fois n'est pas coutume: je ne parerai pas de voyage aujourd'hui. Comme vous avez été nombreux à me demander qui est Lili-Mai, que j'ai eu l'insigne honneur de voir en chair et en os dans le métro hier, je consens à combler cette grave lacune dans votre culture. 

Il s'agit d'un personnage du téléroman Providence (Radio-Canada, mardi, 20h). Un truc abracadabrant où les gens meurent, se marient, ont des problèmes de jeu compulsif, des accidents et des maladies à une cadence qui rendrait fou n'importe quel être humain normalement constitué. 


En plus, il y a tout un tricotage d'enfants illégitimes qui ne sont plus des demi-frères et avec qui on peut donc désormais coucher sans arrière-pensée, des concurrents en affaires qui deviennent amants, une histoire de femme battue, un enfant rejet à l'école, un fiancé qui ne veut plus se marier parce qu'il a appris que sa future avait couché avec son ex-mari, alors que lui-même a déjà couché avec le demi-frère de la soeur de l'ex. 

En fin de compte, le futur s'est marié quand même mais il est mort noyé peu après, ce qui fait que la table est mise pour que sa veuve (par ailleurs enceinte) reprenne enfin avec l'ex-mari, dont la psychologue est tombée amoureuse du frère (celui qui avait des problèmes de jeu compulsif), ce qui fait probablement que sa femme (celle du joueur) va sans doute renouer avec l'autre frère, avec qui elle a eu une fille que Bertrand (le joueur) avait toujours crue sienne. 

Pendant ce temps, Lili-Mai (oui, oui, celle que j'aie vue hier dans le métro), atteinte de fibrose kystique, tousse à fendre l'âme et vit à 100 à l'heure au cas où la Grande Faucheuse viendrait l'enlever. C'est pourquoi, malgré ses 16 ans, elle s'est mariée avec Diego, l'employé de ferme de son père (nul autre que le joueur amoureux de la psy), dont la soeur est danseuse nue et qui, bien qu'il soit aussi latino-américain que sa maman, parle en français avec les deux.

Vous me suivez?

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